Autres
IBM casse les mythes de la génération Y
Par La rédaction, publié le 23 février 2015
Non, les actifs de la Génération Y ne sont pas plus « paresseux », « égoïstes » ou « superficiels » que leurs aînés. Voici en substance le message qu’IBM entend faire passer à travers une étude décortiquant les comportements de cette génération née entre 1981 et 2000.
Égrenant quelques idées prétendument reçues, l’étude les bat en brèche. Parmi ces supposés mythes, l’idée que ces jeunes actifs n’auraient pas les mêmes attentes concernant leur carrière. Or il apparaît que l’objectif d’arriver à une sécurité financière est, par exemple, prioritaire chez 17 % d’entre eux, soit une proportion peu différente des 16 % chez ceux nés entre 1961 et 1980, ou 18 % chez ceux nés encore avant.
Leur désir de changer la société ou l’environnement dans le cadre de leur travail est, par ailleurs, aussi fort : 22 % contre 20 et 24 % des deux autres catégories.
Se faire aimer de la génération Y
Qu’en est-il de l’idée que la génération Y serait accro au digital et n’aurait pas de limite entre le travail et le jeu ? Selon l’étude d’IBM, la réalité serait moins prononcée. Tout au plus remarque-t-on que que cette tranche d’âge affiche moins de réticence que ses aînés à utiliser son compte personnel sur les médias sociaux dans le cadre de son travail : ils sont 55 %, contre 59 % de la génération précédente.
Enfin, et c’est un point qui intéressera sans doute les DSI, les actifs nés entre 1981 et 2000 n’auraient pas plus tendance à changer souvent de travail : 42 % seraient prêts à partir pour gagner plus et travailler dans un meilleur environnement, contre 47 % de la Génération X et 42 % des baby-boomers.
D’ici 2020, la génération Y représentera 50 % des actifs américains et exercera, à ce titre, une influence croissante sur la conduite des politiques et des affaires un peu partout dans le monde. Mieux vaut, donc, ne pas trop la heurter, surtout en ces temps où recruter des jeunes qualifiés est devenu si difficile dans le secteur IT…