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Newtech

Les start-up se mettent aux couleurs du B to B

Par La rédaction, publié le 26 février 2016

Jamais les start-up françaises n’auront autant eu la cote auprès des investisseurs. C’est ce que révèlent Capgemini Consulting et eCap Partners dans leur premier baromètre réalisé auprès d’un millier de start-up.

En 2015, un cap a été franchi : celui du milliard d’euros de fonds levés. C’est 138 % de plus que l’année précédente. Et « cela ne tient même pas compte de certaines levées de fonds majeures de l’écosystème qui n’entrent pas dans le périmètre de cette étude », soulignent les auteurs du rapport, qui se sont limités aux sociétés du numérique, indépendantes et de moins de 7 ans, c’est-à-dire la définition la plus stricte d’une start-up.

Les fonds étrangers affluent

L’autre grande tendance ayant animé le secteur l’an passé est la forte appétence des entrepreneurs pour le modèle économique B to B. Il fédère en effet 58 % des start-up interrogées, avec une forte représentation du marketing et de l’industrie. Habituellement, le B to C attirait davantage. Il ne pèse désormais plus que 31 %. Le reste (11 %) est représenté par le B to B to C, un modèle hybride qui peine à s’impose. Stéphane Régnier, senior vice-président chez Capgemini Consulting, explique cette explosion du B to B par la transformation numérique des entreprises, surtout de la part des grands acteurs, ce qui profite aux start-up.

Enfin, dernier phénomène intéressant en 2015 : le décollage des investissements étrangers (+30 % comparé à 2014), grâce à l’effet French Tech. Ils composent à ce jour 14 % des fonds récoltés par les jeunes pousses françaises.

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