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Les entreprises françaises se satisfont d’un ERP vieillissant
Par La rédaction, publié le 02 avril 2014
Un parc de logiciels assez ancien, mais plutôt satisfaisant, un cloud qui reste peu exploité et des volontés limitées d’évolution dans les mois à venir: voilà trois des enseignements à tirer de l’enquête CXP sur l’utilisation en France des ERP.
Cette étude, dont c’est la première édition, a été présentée en amont du salon ERP, organisé par Infopromotions et qui se tiendra au CNIT, à Paris La Défense, du 30 septembre au 2 octobre 2014. Elle est le fruit d’une enquête menée auprès de 280 entreprises françaises clientes d’ERP, dont 38% comptent moins de 100 salariés, 8% de 100 à 200, 17% de 200 à 500, 13% de 500 à 1500, 13% de 1500 à 5000 et 11% plus de 5000.
Il en ressort, tout d’abord, que près du tiers des ERP en place ont plus de 10 ans, et 54 % ont été installés depuis 5 à 10 ans. Dans un secteur en perpétuelle évolution, c’est donc un parc plutôt âgé qui se dessine, hébergé dans l’entreprise à 77 %. Les 23 % restants sont, eux, hébergés sur des systèmes dédiés ou, plus rarement, en cloud ou en SaaS.
La mobilité peu satisfaisante
Si les projets ERP n’ont en général pas excédé une année (51 %), leur installation a parfois pris deux ans (20 %), voire plus de trois ans (10 %). Des délais plutôt longs, d’autant que 39 % d’entre eux ont subi des retards, par rapport à ce qui était prévu, allant de trois mois à un an.
Trop variables pour être réellement significatifs, les coûts n’ont respecté le budget initial que dans moins d’un tiers des cas (29 % précisément). Pour une entreprise sur 5, les coûts supplémentaires l’ont été de 20 % ou moins. Mais 17 % ont eu à payer plus…
Il ressort de cette enquête que la fiabilité du progiciel est plutôt bonne, avec une note de satisfaction de 7/10, tout comme sa richesse fonctionnelle (6,86/10). Son utilisation en situation de mobilité, en revanche, laisse à désirer, avec 4,91/10.
Au chapître des évolutions de leur progiciel, près de 60 % des entreprises interrogées déclarent avoir des projets plus ou moins certains dans les 12 mois, même assez légers, correspondant principalement à mise en place d’une nouvelle version proposée par l’éditeur.
