RH

5 conseils avant de prendre un nouveau poste de DSI

Par La rédaction, publié le 19 octobre 2018

Accepter un poste de DSI est toujours un pari délicat. Voici cinq conseils pour démarrer du bon pied…

La prise d’un nouveau poste de DSI n’est pas sans risque. Selon l’expression consacrée, vous avez 100 jours pour asseoir votre positionnement. Mais vos tout premiers jours seront déterminants. Attention, vous êtes sur le devant de la scène, et vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une première – bonne – impression !

Privilégier l’efficacité à l’ego

Fanfaronner sur ses exploits passés dans des entreprises ou des pays différents risque de mal passer dans un environnement que vous ne connaissez pas encore bien, avec des susceptibilités différentes selon la taille de l’entreprise, sa culture, ses collaborateurs… Il peut être tentant de s’imposer et d’asseoir sa crédibilité en arguant de ses succès passés. Il est toutefois plus profitable d’être plus à l’écoute que dans le discours. Pendant cette période initiale, stipulez clairement que vous allez beaucoup écouter. L’objectif est de gagner la confiance. Sachez que lorsque vous êtes performant dans ce que vous faites, les personnes s’en rendront compte aux résultats que vous produirez.

Dire « Je suis de votre côté »

Si tel est le cas, vous ne devez pas ignorer qu’un ou plusieurs de vos nouveaux subordonnés directs, ou pairs ou autres parties prenantes ont candidaté pour votre nouveau poste, voire ont agi en tant que DSI provisoire. Ces candidats malheureux sont probablement déçus, voire blessés et pleins de ressentiment. Et même si cette situation n’est pas de votre fait, vous en êtes, à leurs yeux, responsable. Parce qu’ils sont certainement des collaborateurs de longue date, loyaux et même essentiels pour l’entité informatique, vous devez leur faire comprendre que vous êtes de leur côté. Tentez de comprendre leur potentiel, leurs compétences et leurs moteurs professionnels. Autant que possible, avant votre premier jour, demandez à rencontrer certains ou tous les membres de votre nouvelle équipe. Si cela vous est refusé, c’est éventuellement mauvais signe… Très tôt, en tout cas, planifiez de longs entretiens avec tous vos subordonnés, comme avec les dirigeants de l’entreprise, notamment ceux que vous n’avez pas rencontrés lors du processus de recrutement.

Observer avant de se lancer

Même si vous subissez des pressions pour agir vite, prenez le temps d’établir votre liste de priorités. Sur le long terme, à moins qu’une crise grave ne se déroule, quelques semaines de plus ne feront pas une grande différence, alors qu’une action trop précoce menée sans discernement peut provoquer des dommages durables. La première intuition peut être bonne, mais il est dangereux de se hâter, par exemple à la réorganisation de la DSI ou à l’arrêt ou au démarrage d’un gros projet structurant, sans vous être assuré que vous n’êtes pas seul dans la barque et que vous disposez de toutes les informations nécessaires qui ont conduit à cette décision. Face à ceux qui semblent s’impatienter, montrez de l’empathie et dites-leur bien que vous les avez entendus.

Mesurer ses propos

Évitez de critiquer la situation dont vous avez hérité, qu’il s’agisse de solutions, de choix technologiques, voire de collaborateurs recrutés par de précédents DSI. Vous risquez, sinon, de vous aliéner éventuellement des personnes qui doivent à terme, pour certaines, devenir des alliés loyaux. La franchise et l’honnêteté que vous souhaitez mettre en place doivent être tempérées, au moins au début, par une bonne dose de diplomatie et de sensibilité. De manière pratique, cartographiez les relations dans l’entreprise, en identifiant les décideurs, les prescripteurs et les entremetteurs, ainsi que vos partisans et opposants potentiels. Vos subordonnés, en particulier, seront vos plus proches alliés et les porteurs de votre vision et de vos objectifs, si vous savez vous montrer leur fervent défenseur et coach.

Trouver des conseils avisés

Avant même votre premier jour, constituez un petit groupe de conseillers de confiance avec des personnes qui vous connaissent bien, des experts dans cette entreprise ou ce secteur de l’industrie et des personnes influentes dans votre nouvelle entreprise qui sont investies dans votre réussite. Plutôt que des gens qui flattent votre égo, sélectionnez des défenseurs francs et pragmatiques qui n’ont pas peur de critiquer de façon constructive les choix que vous testez auprès d’eux, ni de remettre en cause votre compréhension d’une situation. Planifiez des rencontres avec chacun d’eux une fois par semaine au cours de votre premier mois, puis une fois par mois ou par trimestre. N’abusez toutefois pas de leur précieux temps, et cherchez des moyens de leur rendre la pareille dans un esprit de réciprocité.

Par Jenny Beresford avec John MacDorman et Kelly J. Calhoun Williams, Gartner

Dans l'actualité

Verified by MonsterInsights