Retours d'expériences
Dossier Simulation numérique : les entreprises françaises témoignent
Par La rédaction, publié le 10 septembre 2012
01Business&Technologies publie un dossier spécial Simulation numérique. Des entreprises telles que PSA, Renault, Airbus, DCNS témoignent sur leurs usages du calcul numérique dans leur industrie.
Le calcul numérique devient omniprésent. Né du calcul de structure, il a été utilisé dans un premier temps pour concevoir des ponts et des barrages, mais, depuis les années 60-70, il a conquis de nombreuses industries. Les exemples les plus connus sont les calculs aérodynamiques des concepteurs d’avions, les crash-tests réalisés virtuellement par les constructeurs automobiles. Un industriel comme Airbus s’est doté de supercalculateurs et a industrialisé ses tests en soufflerie numérique. Même une start up telle que Lisa Airplanes a dû, elle aussi, trouver un moyen d’accéder à ces techniques de simulation pour mettre au point son hydravion Akoya.
Renault et PSA simulent de plus en plus de phénomènes physiques sur leurs nouveaux véhicules. Leur but est de limiter au maximum le nombres de prototypes à construire avant de lancer la production en série. Ceux-ci sont à la fois très coûteux et demandent beaucoup de temps. Un luxe impossible à soutenir dans un contexte de compétition mondiale. Même la construction navale, un secteur dans lequel les tests de coques en bassins sont une très longue tradition, la simulation numérique permet d’améliorer encore les performances des bateaux en testant plus de solutions et en apportant une précision des mesures encore supérieure. Du SNLE (Sous-marin nucléaire lanceur d’engins) au voilier Bénéteau, tous doivent désormais leurs performances au calcul numérique.
Aujourd’hui, toutes les entreprises sont concernées par la simulation numérique, au-delà même de l’industrie traditionnelle. C’est notamment le cas du secteur de la santé où la simulation permet de tester des nouvelles molécules sur ordinateur, une discipline qui demande des capacités de calcul considérables, comme en témoigne Michel Caffarel du CNRS.
Si ses coûts sont encore jugés élevés par les chefs d’entreprise, la simulation n’est plus une technologies d’avant-garde, c’est devenu un prérequis pour les entreprises qui souhaitent rester compétitives. C’est l’analyse de Jean-Marc Crepel, président de la commission Simulation numérique de Micado, l’association française dédié à l’ingéniérie numérique collaborative au service du PLM.
Retrouvez le dossier complet Simulation Numérique dans le n°2140 de 01Business&Technologies
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