GUIDES PRATIQUES
Le portage salarial : une bonne formule pour démarrer
Par La rédaction, publié le 16 mars 2009
Pendant les premiers mois de son activité, l’informaticien free-lance se concentre sur son marché et sur les premiers contrats qu’il décroche. Afin d’être libéré des démarches administratives, il peut choisir, pour se faire payer, de passer par une société de portage.
Au lieu de se déclarer comme indépendant, il devient salarié de cette société qui facture pour lui sa prestation à son client. Concrètement, il signe d’abord avec sa société de portage un contrat d’adhésion. Puis, à chaque mission, il lui envoie le devis qu’il a négocié avec son client, devis qui détaille son travail et ses honoraires. Le client, de son côté, reçoit un contrat de prestation et une facture au nom de la société de portage. Attention : il incombe toujours au free-lance de négocier le tarif de la mission et de faire les relances en cas de non-paiement par le client. La société de portage s’occupe simplement de la facturation, en échange d’une commission de 8 à 10 % du chiffre d’affaires de la mission.
Choisir une société reconnue par le Sneps ou la FENPS
Il existe de nombreuses sociétés de portage. Il vaut mieux en choisir une agréée par l’un des organismes représentatifs du secteur : le Syndicat national des entreprises de portage salarial (Sneps) et la Fédération nationale du portage salarial (FENPS). Il ne faut pas hésiter non plus à comparer les tarifs pratiqués et les services offerts – par exemple la transmission sans frais d’offres de mission. L’avis d’autres informaticiens en solo peut se révéler précieux. Enfin, le free-lance peut à tout moment choisir une autre société de portage s’il n’est pas satisfait des services qui lui sont fournis.
Le portage salarial constitue une bonne formule de lancement mais il peut très bien être adopté à long terme. « J’utilise la solution du portage depuis deux ans et demi. Elle est moins contraignante que la création d’entreprise. J’ai juste à remplir chaque mois un suivi de mes notes de frais et un rapport d’activité », témoigne Frédéric Mirebeau, développeur free-lance de sites transactionnels.