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Emplois IT : Les DSI n’ont pas fini de suer pour recruter

Par Laurent Delattre, publié le 10 septembre 2019

Le dernier baromètre FED IT PULSE sur le marché de l’emploi IT fait apparaitre un important besoin de formation tout en enfonçant des portes ouvertes : à l’heure du choix, la rémunération reste toujours le premier critère des candidats.

Selon l’APEC, le nombre moyen de candidatures reçues par offre d’emploi dans le secteur de l’IT ne cesse de diminuer : ils étaient 17 postulants à répondre à une offre au premier trimestre 2018 contre 23 un an plus tôt. De fait, et comme le souligne l’enquête de rémunérations 2020 menée par PageGroup, le marché de l’emploi est tellement favorable aux candidats et les entreprises ont tellement de mal à pourvoir les postes vacants, que la tendance à solliciter des profils d’indépendants hautement qualifiés ne cesse de s’amplifier.

Cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers de l’informatique, FED IT PULSE tente de comprendre les attentes de ces profils sursollicités.  À travers son baromètre annuel sur l’évolution du marché de l’emploi IT, le cabinet propose en effet un état des lieux qui montre avant tout un besoin de formation crucial. 97% des personnes interrogées ont en effet exprimé le souhait d’être formées par leur entreprise et de façon régulière : chaque trimestre (29%) ou chaque semestre (29% également).
Ces formations portent majoritairement sur la gestion de projet (41%), la sécurité IT (40%) ou encore le management (35%). Bizarrement, et alors que les technologies sont en plein essor et que les expérimentations se multiplient dans l’entreprise, très peu de candidats ressentent le besoin d’être formés sur les métiers de la data (20%), ceux relatifs à l’intelligence artificielle (18%) ou encore ceux du Machine Learning (16%). C’est encore pire sur la blockchain avec seulement 8% des personnes interrogées qui souhaiteraient se former dans ce domaine.

Côté motivation, le temps passe, mais la donne ne change pas vraiment : à l’heure du choix, la rémunération reste le premier critère cité par 62% des candidats.
L’intérêt du poste arrive tout de suite derrière (53%), suivi par la zone géographique (39%) ou encore l’ambiance au travail (36%) et les perspectives d’évolution (35%).

Contrairement aux États-Unis où les candidats sont très vigilants sur les avantages associés aux salaires, en France, seulement 7% des candidats considèrent les Tickets restaurant et autres privilèges proposés par les CE d’entreprise comme un élément différenciateur. De la même façon, à l’heure où des Total et des Orange rivalisent à coup de piscine ou de salon confortable dans l’enceinte de l’entreprise pour attirer les candidats, ils ne seraient finalement que 6% à accorder de l’importance à l’environnement (matériel de bureau, etc.).

Preuve qu’il ne suffit pas d’avoir l’air « cool » et de faire rêver pour attirer ces profils que tout le monde s’arrache…

Source :
Fed It Pulse 2019 – Tendances du marché de l’emploi

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