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Deux nouveaux supercalculateurs au CNRS
Par La rédaction, publié le 30 novembre 2012
Baptisés Turing et Ada, les deux nouveaux monstres informatiques apportent aux scientifiques français une puissance de calcul cumulée de plus de 1,1 petaflop/s.
Le Centre national de recherche scientifique (CNRS) a inauguré aujourd’hui, 30 novembre 2012, deux nouveaux supercalculateurs conçus par IBM, afin de « répondre aux grands défis scientifiques et industriels ». Le premier – baptisé Turing en hommage au « père de l’informatique » Alan Turing – est un système Blue Gene/Q. Il affiche une puissance de 836 teraflop/s, grâce à ses 65 536 cœurs de calcul. Ce qui représente 836 mille milliards calculs à virgule flottante par seconde !
Le seconde machine est baptisée Ada, en mémoire d’Ada Lovelace, pionnière de la programmation informatique. Il atteint une puissance de 230 teraflop/s et compte 10752 cœurs de calcul, regroupés en 336 paquets de 32 cœurs. Il permettra d’accueillir les applications particulièrement exigeantes en termes de capacité mémoire.
Ces deux supercalculateurs ont été achetés au travers du GENCI (Grand Equipement National du Calcul Intensif), entité qui finance et coordonne la mise en œuvre du parc de calcul intensif en France. Turing et Ada seront mis en service en janvier 2013.
Auparavant, le GENCI avait déjà fait l’acquisition de trois autres supercalculateurs : Jade au CINES (Centre informatique national de l’enseignement supérieur); Curie et Titane au CEA (Commissariat à l’énergie atomique). « Au total, c’est une puissance cumulée de plus de 1,6 petaflop/s que nous mettons désormais à disposition des scientifiques français, soit un gain d’un facteur 80 en cinq ans », se félicite Catherine Rivière, PDG de GENCI, dans un communiqué.