Dev
Mieux comprendre le fonctionnement de la coentreprise IBM-SNCF
Par La rédaction, publié le 18 mars 2011
Voici en trois points le rôle joué par la filiale commune Noviaserv, composée en grande majorité d’opérationnels IBM.
Quel est le montage juridique ?
Quel est le rôle d’IBM au sein de la coentreprise ?
Composé d’une quarantaine de salariés, Noviaserv, le bras armé de cette organisation, est détenu à 51 % par la SNCF et 49 % par IBM. Mais la structure est composée, à l’exception des postes de président et de secrétaire général, par des opérationnels d’origine IBM. Le président de Noviaserv justifie cette distribution par le fait que le projet démarre et qu’IBM a été choisi pour apporter son savoir-faire en matière de transformation de la délivrance des prestations. Il se dit le garant du respect de la gouvernance interne SNCF.
Les quatre DSI de la SNCF ont-elles obligation de faire appel à la filiale commune ?
Non, mais elles sont incitées à acheter leurs prestations auprès de Stelsia, qui a ensuite recours à la filiale commune Noviaserv pour la mise en œuvre de projets. Sachant qu’il est prévu que la filiale commune gère à terme environ 75 % du volume des prestations informatiques du groupe SNCF. Ces dernières représentent un coût global d’environ 300 millions d’euros l’ensemble du groupe, c’est-à-dire filiales comprises.
A LIRE AUSSI
SNCF-IBM : le projet Ulysse enfin sur les rails?
Coentreprise SNCF-IBM : un an de contestations
Externalisation : IBM et la SNCF sautent dans le même wagon
La filiale commune IBM/SNCF perd déjà sa tête
Contrat SNCF-IBM : les têtes continuent de tomber
Le malaise grandit au sein de l’informatique de la SNCF