Cloud

L’Administration publique britannique ouvre son portail de services en ligne

Par La rédaction, publié le 24 février 2012

La place de marché cloud recense d’ores et déjà 1 700 services. Les organismes publics pourront y acheter des services sans passer par de complexes appels d’offres.

Alors que les interrogations sur le devenir du cloud souverain français perdurent, le gouvernement britannique a annoncé l’ouverture de l’accès à son portail d’application cloud : Cloudstore. Il s’agit d’une place de marché regroupant 250 prestataires présélectionnés par les services achats (Government Procurement Services) du Cabinet Office (le département exécutif du gouvernement britannique chargé, notamment, du soutien du Premier Ministre). Cloudstore est hébergé sur Azure, le cloud public de Microsoft, et propose plus de 1 700 services répartis en quatre catégories : infrastructures (Iaas), plates-formes (Paas), applications (Saas), et une rubrique de divers services spécialisés.

Parmi les 250 acteurs référencés, on retrouve évidemment des groupes mondiaux (HP, Microsoft…) ou de grandes SSII (Atos, Capgemini, CSC, etc.), mais également une myriade de petites sociétés. Le portail a d’ailleurs été conçu par le petit prestataire Solidsoft. Un choix symbolique, car l’Administration britannique entend favoriser, via ce nouveau mode d’achat de services informatiques, l’accès des petites entreprises aux marchés du secteur public.

Des services en cours d’accréditation

Mais Cloudstore n’est pour l’instant qu’un pilote. Nombre des 1 700 services sont encore en cours d’accréditation. L’objectif étant qu’une cinquantaine d’entre eux soient homologués d’ici à la fin de l’année. Une fois l’accréditation obtenue, les différents organismes publics pourront acheter des services sans passer par des processus complexes d’appel d’offres. Reste à savoir si les donneurs d’ordre publics basculeront aisément de services sur mesure – délivrés traditionnellement – à ces services standardisés, comme l’escompte le gouvernement.

Cloudstore constitue la première tranche du programme G-cloud grâce auquel l’Administration centrale britannique a prévu d’économiser jusqu’à 340 millions de livres via la consommation de services informatiques en ligne et la consolidation de centres de données d’ici à 2015. Les ministères se sont également engagés à ce que, fin 2015, la moitié des nouvelles dépenses informatiques soient issues de la consommation d’e-services.

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