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Windows Azure évalué cloud le plus rapide au monde

Par La rédaction, publié le 10 octobre 2011

Selon un banc de tests mondial, le nuage de Microsoft dispose, en moyenne, des meilleurs temps de réponse. En Europe, les plus rapides sont CloudSigma et Amazon EC2.

Depuis plus d’un an, l’éditeur Compuware teste les performances des fournisseurs cloud, au travers de son offre CloudSleuth, qui s’appuie sur un réseau mondial d’une trentaine de points de mesure. Chaque internaute peut ainsi consulter, en ligne et de manière gratuite, les résultats sur les trente derniers jours. L’éditeur publie maintenant une compilation des données sur une année complète.

Résultat : en moyenne et de manière globale, Windows Azure est l’offre cloud la plus rapide, avec un temps de réponse de 6,07 secondes (pour le chargement d’un site d’e-commerce témoin constitué de deux pages web). Précisons qu’il s’agit ici de la performance du datacenter situé en territoire américain, Microsoft disposant d’une autre implantation en Asie-Pacifique. En deuxième position du classement, on retrouve Google App Engine, avec 6,44 secondes.

Le nuage n’est pas partout pareil

A première vue, 6,07 secondes peuvent paraître beaucoup, mais il s’agit là d’une moyenne annuelle établie pour une trentaine de points de mesure répartis sur la planète. Pour un datacenter américain, la performance mesurée depuis les Etats-Unis est, évidemment, bien meilleure que celle repérée depuis Sydney ou Beijing. Et la moyenne des deux sera forcément médiocre.

Le cloud vu depuis l’Europe

D’ailleurs, il est intéressant de constater que le service Windows Azure ne figure plus qu’en 10e position si l’on se restreint aux seuls points de mesures européens. Sur les trente derniers jours, les plus rapides sont dans l’ordre : CloudSigma, Amazon EC2, Voxel et ElasticHosts Bluesquare. Tous disposent d’un datacenter sur le territoire européen.

Quels enseignements peut-on tirer de cette étude ? Tout d’abord, cette étude nous rappelle qu’un service cloud, aussi dématérialisé qu’il soit, ne peut pas se couper des contraintes « terrestres », comme la bande passante ou la fiabilité des réseaux. Et que, par conséquent, le niveau de service du cloud varie fortement en fonction de l’endroit où l’on se trouve. Pour une entreprise, tout dépend ensuite de sa stratégie opératoire. Si elle a besoin d’une couverture de service mondiale, Windows Azure sera peut-être un bon choix. Si elle n’opère qu’en Europe, mieux vaudra éventuellement se tourner vers un autre fournisseur.

Une étude forcément incomplète

Par ailleurs, il ne faut pas non plus accorder trop d’importance aux tests de Compuware qui, comme tous les tests, sont incomplets. Le cloud de Salesforce, par exemple, n’y figure pas. Quant aux conditions du test, ils ne correspondent pas forcément aux infrastructures de l’entreprise. Mieux vaut donc, avant de choisir un fournisseur cloud, réaliser une maquette en interne et mesurer les niveaux de service dont on a réellement besoin.    

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