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SAP : Les clubs d’utilisateurs gagnent le gel des coûts de maintenance !
Par La rédaction, publié le 15 octobre 2014
Les clubs d’utilisateurs de SAP ont finalement été entendus… et contentés ! Les délégations françaises (USF) et allemandes (DSAG) viennent de le révéler: l’éditeur va geler la hausse des coûts de maintenance jusqu’en 2020 pour son service Enterprise Support (22 % du prix de base de la licence) et maintiendra le support de son logiciel phare Business Suite 7.0 jusqu’en 2025.
Pour l’USF, cette décision est la preuve de l’influence grandissante des clubs d’utilisateurs. « Influencer la stratégie et les pratiques de l’éditeur, c’est ce que souhaiteraient pouvoir faire tous les clubs d’utilisateurs. Si nous pouvons le faire, c’est que nous sommes financièrement indépendants de notre fournisseur », explique Claude Molly-Mitton, président de l’USF, avant de poursuivre : « En 2009, nous avons par exemple pu modérer et étaler l’inflation du coût de la maintenance, cette manne pour l’éditeur qui nous conduit à repayer peu ou prou une nouvelle fois nos licences tous les 5 ans. Nous avons obtenu que l’augmentation décidée par SAP soit étalée dans le temps, jusqu’à fin 2016 pour les clients existants […] Grâce à la pression du club américain, appuyé par le club allemand et l’USF, nous avons aussi obtenu la gratuité de la nouvelle interface graphique Fiori. »
SAP contente également ses clients cloud en collaborant avec IBM
Si SAP a choisi de satisfaire la majorité de ses clients encore attachés aux applications sur site, il n’en oublie pas pour autant d’avancer sur le terrain du cloud.
L’éditeur vient de signer un partenariat avec IBM pour déployer plus efficacement son offre cloud. SAP Hana Enterprise intégrera ainsi le cloud de Big Blue, tant sur SoftLayer que sur les Cloud Managed Services (CMS).
Une opportunité, donc, de convaincre ses clients utilisateurs d’Hana sur des systèmes internes, de rejoindre le mode cloud. En effet, très peu ont jusque-là été séduits par l’offre disponible.
SAP a par ailleurs indiqué que ce partenariat avec IBM ne serait pas exclusif, mais qu’aucune autre collaboration n’était à l’heure actuelle en négociation.
