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Atos filialise son activité paiements et transactions
Par La rédaction, publié le 21 février 2013
La SSII entend donner plus d’autonomie et de visibilité à son activité paiements et transactions électroniques, dopée par l’e-commerce. Une activité à forte marge, portée essentiellement par Atos Worldline.
Thierry Breton (photo) a de la suite dans les idées. Depuis son arrivée à la tête d’Atos, en novembre 2008, il n’a eu de cesse de faire fructifier Atos Worldline, la pépite du groupe avec sa marge opérationnelle insolente de 17,5% quand l’ensemble de la SSII affiche 6,6% en 2012.
Après avoir, en quatre ans, doublé les revenus de cette activité de paiements électroniques et d’informatique transactionnelle, Thierry Breton envisage de la filialiser afin de lui « donner plus d’autonomie et d’accroître sa visibilité ». L’opération devrait être finalisée avant la fin du premier semestre, mais on en connaît déjà les contours.
Leader européen avec Gemalto
Le périmètre de la future filiale, qui englobe Atos Worldline et une partie de la division de processus transactionnels HTTS (Hi-Tech Transactionnel Services), a généré, en 2012, un chiffre d’affaires de 1,1 milliard, en croissance de 5%. Elle emploiera 7 000 salariés répartis sur 18 pays.
Les paiements électroniques et les transactions pour les commerçants connaissent, de fait, une progression soutenue avec l’e-commerce, le paiement mobile, l’e-ticketing ou les cartes de fidélisation de la grande distribution. « Cette activité qui venait en support aux banques touche désormais toutes les entreprises de commerce. »
Atos qui est, juste après Gemalto, le leader européen de ce marché, entend par cette filialisation croître encore via des acquisitions, des partenariats ou la création de co-entreprises. La future filiale n’a pas encore de nom, mais Thierry Breton estime qu’Atos Worldline lui irait bien.