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“À la frontière entre biologie, chimie et informatique, les recherches sur le stockage sur ADN s’accélèrent.”
Par Laurent Delattre, publié le 12 septembre 2022
La bande n’a jamais été aussi en vogue poussée par les ransomwares et des besoins de stockage ultra-froid les plus économiques possibles. Mais elle reste un support très imparfait. Face à sa fragilité, une deeptech française, Biomemory, planche sur un support bien plus solide et capacitif : le stockage sur ADN.
L’explosion de la volumétrie des données est une réalité qui pose notamment des problématiques exponentielles d’archivage et de conservation de l’information dans le temps. Ces problématiques expliquent notamment pourquoi la bande n’a toujours pas tiré sa révérence malgré sa fragilité. Mais partout dans le monde et notamment en France des chercheurs travaillent sur la mise au point de support de stockage des données froides qui serait à la fois plus écologique, plus durable, plus solide, plus capacitif et plus intemporel.
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Biomemory est une DeepTech française qui s’est focalisée sur l’une des pistes les plus prometteuses : le stockage d’information sur de l’ADN inerte de synthèse. IT for Business a déjà consacré plusieurs articles sur le stockage massif de données sur ADN ici et là. Erfane Arwani, CEO de Biomemory est l’invité d’IT for Business et InformatiqueNews.
Il nous explique les atouts du stockage ADN, les avancées réalisées par son entreprise et les perspectives à court, moyen et long terme des découvertes de ses chercheurs. Notamment, l’entreprise met au point à l’horizon 2030 un serveur de stockage 4U totalement autonome (en matière de génération d’ADN de synthèse) d’une capacité de 1 exaoctet. Elle travaille aussi, aux côtés de Microsoft et autres précurseurs du domaine, sur les problèmes de normalisation pour assurer un véritable avenir informatique au stockage sur ADN.
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