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Collaboration : GoFAST défie Teams
Par Thomas Pagbe, publié le 10 septembre 2024
L’éditeur français de GoFAST, créé par un ancien DSI, veut convaincre les organisations publiques et privées qu’il est possible, grâce à sa plateforme, de proposer une autre forme de collaboration centrée sur les documents et contenus.
Les solutions et plateformes de collaboration ont, plus que jamais, le vent en poupe. Désormais solidement installés au sein des organisations, les outils collaboratifs doivent générer, selon IDC, un chiffre d’affaires mondial de près de 64 milliards de dollars d’ici 2026. Ces dernières années, d’autres produits ont émergé avec pour ambition de proposer une alternative à Teams de Microsoft.
Christopher Potter, le fondateur de CEO-Vision, éditeur spécialiste de la GED collaborative (gestion électronique du document) et à l’origine de la plateforme GoFAST, juge le marché actuel encombré et pas forcément efficace pour assurer aux entreprises une bonne gestion des documents. « Lorsque l’on regarde ce que font nos concurrents, la collaboration s’est déportée sur le tchat. Résultat, au bout de quelques minutes, il n’est plus possible de remettre la main sur des informations cruciales », déplore le responsable.
La « perte » de contenus dispersés en pièce jointe dans les mails, les serveurs de fichiers représente un fléau clairement identifié par les entreprises, à tel point que certaines études estiment que les salariés peuvent y perdre beaucoup de temps. Ces derniers consacreraient, d’après certaines études, entre 2 et 8 heures par semaine à rechercher de documents.
Un référentiel documentaire organisé
En guise de réponse à cette problématique, GoFAST a adopté une approche « document centric ». La collaboration se construit autour d’un document centralisé et non plus dans une multitude d’applications (serveur de fichiers, Sharepoint, drive, mails, etc.), « une mauvaise pratique » estime Christopher Potter. « En outre, notre solution donne la possibilité d’organiser les espaces de collaboration par métiers, par thèmes ou par projets. À l’arrivée, les équipes se retrouvent avec un entrepôt documentaire nettement mieux organisé » poursuit-il.
A ceci s’ajoute un moteur de recherche extrêmement puissant, la gestion des versions et beaucoup d’autres fonctionnalités très utiles comme la signature électronique, la co-édition ; l’ensemble couvrant plus que Teams/Sharepoint.
Autant d’arguments en plus des principaux – le prix et sa publicationen open source – qui ont contribué à convaincre la mairie de Nanterre. La ville des Hauts-de-Seine a remplacé Microsoft Teams (et Sharepoint) par GoFAST. « Avec Teams, il y avait plus de 250 équipes collaboratives créées sans classement particulier car Teams ne le permet pas. GoFAST fait toute la différence. L’information est beaucoup plus structurée notamment grâce à une hiérarchie d’espaces collaboratifs », explique le fondateur.
Christopher Potter voit également sa plateforme comme un outil qui permet aux organisations de reprendre le contrôle sur leur stratégie IT. La fermeture par Meta de la plateforme collaborative Workplace doit rappeler, s’il en est besoin, que l’agenda des GAFAM peut changer d’une année sur l’autre, sans tenir compte des besoins des clients. « Nous ne sommes pas soumis à des requêtes extraterritoriales. Notre plateforme est dédiée par client et exploitée On-premise ou en SecNumcloud chez Outscale ou Numspot », glisse le dirigeant, qui souhaite, ainsi, rappeler que les données des clients se trouvent à l’abri d’éventuelles procédures intentées outre-Atlantique.
Enfin, GoFAST est basé sur le meilleur de l’open source, un critère stratégique de souveraineté poussé par de nombreux textes tant au niveau français qu’européen.
GoFAST représente enfin, pour son éditeur, une bonne piste pour contrôler ses dépenses informatiques. « Notre solution permet, selon notre calculateur, de réaliser jusqu’à 3 millions d’euros d’économie sur 3 ans pour 4.000 utilisateurs ». Une donnée qui pourrait pousser les directions informatiques à envisager une bascule.
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