Secu
Gatewatcher : « L’enjeu dans la cyber c’est de palier le manque de talents, donc d’automatiser »
Par La rédaction, publié le 03 février 2023
La cybersécurité reste au cœur des problématiques IT. Face à la diversité des cybermenaces et la dangerosité des ransomwares, mettre en place les bons processus et choisir les bons outils est un défi permanent. D’autant que les nouvelles technologies dopées à l’IA se multiplient et peuvent remettre en cause les anciens choix. Pour en discuter, Jacques de La Rivière, président de la startup française Gatewatcher est l’invité de la semaine.
Si le CESIN se réjouissait dans son baromètre annuel d’une diminution des attaques réussies dans les grandes entreprises, il reconnaissait aussi que les menaces portées par les ransomwares, les attaquants étatiques et les cybercriminels avaient augmenté à la fois en nombre et en complexité. Mais ce baromètre montre également que cette baisse des attaques réussies est aussi liée à une meilleure efficacité des solutions de sécurité moderne et à la mise en place progressive d’approche Zero Trust.
Pour évoquer justement le potentiel des solutions modernes de cyber-protection, Jacques de La Rivière, président et co-fondateur de Gatewatcher est l’invité de la semaine d’IT for Business et InformatiqueNews.
Acteur français reconnu par le Gartner, le Forrester et par l’ANSSI, Gatewatcher est l’un des leaders de la détection des menaces, réputé pour ses mécanismes de détection dopés à l’IA.
Avec Guy Hervier, Jacques de La Rivière évoque notamment la problématique des ransomwares et les polémiques actuelles sur le fait ou non de payer la rançon. Il reconnaît qu’il est compliqué pour des entreprises, quelle que soit leur taille, mises à l’arrêt par ransomwares d’entendre le message de ne pas payer la rançon. Pour lui, la première chose à faire est de porter plainte pour que les autorités puissent à terme avoir les moyens d’agir. Et il évoque les récents succès des cyber-gendarmes comme le démembrement du groupe spécialiste du ransomware The Hive.
Il revient aussi sur l’offre pléthorique des solutions de sécurité sur le marché, qu’il perçoit comme un vrai atout pour les RSSI et DSI, qui contrairement à la bureautique par exemple, ont ici vraiment le choix ce qui leur permet non seulement de trouver la solution la plus alignée à leurs besoins mais aussi d’aligner les choix avec la stratégie politique, technologique et éthique de l’entreprise. Chacune peut ainsi construire son propre écosystème de confiance.
À LIRE AUSSI :