Green IT ou quand l’informatique se veut « vertueuse ». L’empreinte environnementale du numérique est désormais autant un levier d’attractivité pour séduire talents, clients que collaborateurs qu’une obligation morale, éthique que légale à venir. La loi REEN (Réduire l’empreinte environnementale du numérique) élargit le délit de l’obsolescence programmée à l’obsolescence logicielle et oblige les services publics et les collectivités territoriales à orienter leurs équipements informatiques de moins de dix ans vers le réemploi ou la réutilisation. La directive CSRD, sur les rapports de développement durable, doit unifier notation, comme reporting extra financier. Synonyme de sobriété et de frugalité numérique, la notion de green IT ne traduit pas l’impact positif de certaines technologies sur l’environnement qui sont pourtant centrales dans de nombreux projets pour contribuer de façon positive et mesurable à l’effort de réduction de l’empreinte environnementale de l’entreprise. Mais pour engager la dynamique sustainability, la DSI doit s’appuyer sur des collaborateurs convaincus par les bienfaits du numérique responsable en trouvant des relais internes. La DSI doit aussi travailler avec les autres départements de l’entreprise, notamment les achats. Mais autant être volontaire. Ce qui est bon pour le climat l’est pour la pérennité des entreprises et de leurs emplois.
Yann Le Borgne, directeur France de Pure Storage L’informatique grand public, les réseaux sociaux, les jeux, la messagerie électronique, les smartphones équipés de caméras, etc. ont suscité l’apparition de ce qu’on a surnommé le « pot […]
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