Alors que les géants de l’électronique s’affrontent sur les NPU (neural processing unit), HawAI.tech mise sur l’IA probabiliste pour se faire une place dans les systèmes embarqués et les applications critiques.
Pas vraiment paradisiaque, HawAI.tech est en fait basée dans la « Silicon Valley » française, à Grenoble. Et son nom signifie Hardware for AI. L’objectif de la start-up est en effet de créer des accélérateurs pour l’IA. Mais plutôt que de miser sur les réseaux de neurones comme le font les GPU de Nvidia ou les NPU intégrés aux microprocesseurs d’Intel, AMD et Qualcomm, HawAI.tech se focalise sur l’IA probabiliste, une alternative aux réseaux de neurones.
Raphael Frisch, CEO et cofondateur d’HawAI.tech, explique cette approche totalement différente de l’IA basée sur les algorithmes apprenants : « Elle s’appuie à la fois sur le savoir des experts d’un domaine et sur ses données. On construit un squelette de modèles à partir du savoir des experts métiers, puis les données du terrain vont aider à “tuner” cette esquisse. Cela permet d’être moins rigide que les systèmes experts traditionnels qui sont incapables d’apporter une réponse dès que l’on sort du cadre. »
Les composants d’IA probabiliste d’HawAI.tech visent en premier lieu les applications embarquées, sur les robots, les drones, les véhicules. Le français a une carte à jouer dans les applications critiques où les réseaux de neurones sont très difficilement certifiables.
Selon lui, les IA probabilistes peuvent ...