Gouvernance
L’Agence du numérique est née
Par La rédaction, publié le 05 février 2015
L’Agence du numérique (ADN) est née très officiellement ce mercredi 4 février. Promise il y a près de deux ans, elle est en fait la synthèse de trois initiatives distinctes : le plan « France très haut débit », le programme French Tech et la Délégation aux usages de l’Internet.
Si les deux premières sont bien connues, la dernière consiste en un accompagnement des populations dans l’appréhension et la maîtrise des nouvelles technologies, en particulier celles liées au très haut débit.
Fleur Pellerin, qui était alors ministre déléguée à l’économie numérique, voulait que ces trois axes soient développés en coordination, suivant une même logique.
Des priorités aux moyens inégaux
« Nous avons un projet, celui de faire République par et avec le numérique, projet qui va se traduire dans la stratégie qui sera présentée au printemps », a exposé celle qui lui a succédé, Axelle Lemaire. « Nous avons aussi, avec l’Agence, un instrument au service d’un développement du numérique adapté aux besoins de chaque territoire. L’État y sera accompagnateur et facilitateur, plus que prescripteur ».
Les trois axes de travail de l’Agence ne semblent pas tous être aussi importants aux yeux de ses créateurs : pour apporter la fibre partout, l’État va ainsi débloquer 3,3 Md€. À cela s’ajoutent 20 Md€, que devraient régler les opérateurs privés et les collectivités. La Délégation aux usages de l’Internet, elle, devrait se voir dotée de… 540 000 €.
