Cloud
La Commission veut créer les conditions d’un marché unique des services Cloud
Par La rédaction, publié le 27 septembre 2012
La Commission veut créer les conditions d’un marché unique du cloud dans l’Union européenne. Au menu, la promotion de normes techniques et des certifications.
La Commission veut promouvoir l’avènement de normes et standards techniques propres aux services hébergés (Cloud) dans l’Union européenne. L’enjeu affiché consiste à faire un tri dans la jungle des normes techniques de façon à assurer l’interopérabilité, la portabilité des données et la réversibilité pour les utilisateurs de ces services. Les normes nécessaires devraient être définies d’ici à 2013.
« Aujourd’hui, en l’absence de normes communes et de contrats précis, de nombreux utilisateurs potentiels n’osent pas opter pour les solutions d’informatique en nuage. En effet, ils ne savent pas précisément quelles normes suivre et quels certificats se procurer pour honorer leurs obligations, notamment juridiques, par exemple pour garantir que leurs données ou celles de leurs clients sont protégées ou que les applications sont interopérables », a souligné Nelly Kroes, commissaire européenne chargée des nouvelles technologies.
Jouer sur la dépense publique
L’action coordonnée par la Commission consiste à soutenir des systèmes de certification à l’échelle de l’Union européenne, qui viseront les prestataires de services. Il s’agira aussi d’élaborer des conditions contractuelles portant notamment sur les engagements en terme de qualité et de niveau de service.
Enfin, les autorités de Bruxelles créeront un partenariat européen en faveur de l’informatique en nuage associant les États membres pour jouer sur la puissance d’achat des administrations et entreprises publiques (soit 20 % de l’ensemble des dépenses informatiques) pour susciter l’avènement d’un marché unifié en termes de conditions techniques et contractuelles.
En toile de fond, le but de la Commission est de permettre de stimuler la productivité des entreprises et des administrations. Outre les 2,5 millions d’emplois supplémentaires espérés, elle anticipe une contribution de l’informatique en nuage au PIB de l’Union à hauteur de 160 milliards d’euros, soit 1%, d’ici 2020.