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La sécurité, point noir de la consolidation des datacenters
Par La rédaction, publié le 12 février 2014
Une étude publiée mardi par SafeNet confirme, une fois encore, que le double défi de la consolidation des datacenters et de la migration vers le cloud est loin d’être relevé pour les entreprises.
L’enquête, qui s’appuie sur les témoignages d’environ 580 DSI, révèle que près des 3/4 des entreprises interrogées estiment que la consolidation est une priorité importante. Mais au final, plus de la moitié d’entre elles n’a toujours pas entamé ce processus et moins d’un quart l’a mené à terme.
Sans surprise, cette faible proportion s’explique principalement par le manque de réponses apportées aux problématiques de sécurité. Le spécialiste américain de la protection des données précise que parmi les partisans de la consolidation, 62 % reconnaissent que les solutions de chiffrement et de gestion des clés sur ces environnements ne les convainquent pas. A peine plus d’un DSI sur cinq utilise des outils de chiffrement dans leur environnement virtuel.
Un souci d’organisation
De façon globale, la question du chiffrement au sein de l’entreprise pose toujours de nombreux soucis. Plus de la moitié des DSI (58,2 %) reconnaît disposer d’effectifs réduits – moins de 5 personnes – pour travailler sur la gestion du chiffrement.
Un sous-effectif dont les conséquences sont multiples. À peine un peu plus de 45 % des DSI sont actuellement en mesure de centraliser la gestion de leurs clés de chiffrement. Un éparpillement qui impacte fortement l’efficacité au sein de l’entreprise et qui complique la gestion de la sécurité, analyse l’étude.
Sur un autre point, SafeNet rapporte des chiffres sans surprise, mais néanmoins inquiétants : 74 % des professionnels interrogés avouent qu’ils utilisent au moins quelques clés de chiffrement stockées dans un logiciel. Une pratique très peu sécurisée, comparable à celle qui consiste à laisser quotidiennement la clé de sa maison sous son paillasson, explique le document. Pire, près de 20 % des DSI interrogés reconnaissent qu’ils ne savent pas où sont stockées leurs clés, rapporte le cabinet basé dans le Maryland.