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Le Crédit Agricole CIB déploie son cloud privé sur des technologies Microsoft

Par La rédaction, publié le 09 février 2011

Venue témoigner aux Techdays 2011, la banque d’investissement explique pourquoi elle a choisi de s’appuyer sur Microsoft pour déployer son cloud privé.

Si les grands services de cloud public, tels Amazon Web Services, Google App et Microsoft Azure, font beaucoup parler d’eux, les entreprises, de leur côté, travaillent à transposer les principes de fonctionnement sur leurs propres infrastructures. C’est l’approche cloud privé. Parmi les entreprises les plus avancées dans cette démarche en France, Crédit Agricole CIB figure en bonne place.

Sylvain Desgoutte, responsable de l’informatique de production de la banque d’investissement, en explique le contexte informatique : « Nous travaillons sur un périmètre de 10 000 serveurs, avec un flux annuel de 1 000 à 2 000 serveurs à provisionner ou déprovisionner. En parallèle, nous avons un portefeuille de 50 à 70 projets à gérer en permanence. Nous sommes donc beaucoup sollicités sur l’infrastructure. »

La décision de mettre en place un cloud privé s’impose alors, afin de répondre à trois objectifs : accélérer la livraison des environnements, optimiser l’utilisation des serveurs en datacenters, et accéder à la très haute disponibilité des services. « Nous devions monter un plan de secours et nous avons recherché des technologies permettant de basculer les VM de façon transparente d’un datacenter à un autre. » La banque veut se doter d’une configuration de type geo-cluster afin d’assurer la haute disponibilité de son cloud privé.

Sylvain Desgoutte
Responsable de l’informatique de production au Crédit Agricole CIB

Microsoft l’emporte sur VMware

Déjà adepte de la virtualisation, notamment avec l’hyperviseur VMware, la banque fait pourtant le choix d’une solution concurrente, Hyper-V de Microsoft, comme brique de base de son projet de cloud privé : « Nous étions déjà dans une configuration de type geo-cluster pour notre messagerie Exchange, nos serveurs de fichiers et SQL Server. Nous avons pu capitaliser sur notre connaissance de ces architecture Microsoft. » L’offre de virtualisation Microsoft étant alors encore assez jeune, le Crédit Agricole CIB a rédigé un cahier des charges comprenant pas moins de 78 tests unitaires pour s’assurer que l’offre Microsoft allait effectivement répondre à ses attentes en termes de haute disponibilité.

Le déploiement des serveurs du Crédit Agricole CIB dans le cloud privé est réalisé par bloc de 500 machines. « Nous avons commencé à travailler sur des serveurs de développement. Le premier mois, 70 machines ont été provisionnées. » Aujourd’hui, parmi les serveurs virtualisés, on trouve tout autant des serveurs de développement que des des serveurs Sharepoint et des applications critiques, qui bénéficient ainsi de l’architecture haute disponibilité.

Crédit Agricole CIB exploite ce cloud privé sur deux datacenters séparés de 75 km et s’appuie sur des serveurs biprocesseurs HP, équipés de 100 Go de RAM, de baies de stockage HP et du matériel réseau Cisco et Juniper. L’objectif est, à terme, de mutualiser les demandes de serveurs émanants des différentes entités du groupe Crédit Agricole sur ce cloud privé.

 

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