Dev
Le Low-Code pourrait supplanter prochainement le développement traditionnel
Par Laurent Delattre, publié le 04 octobre 2022
Une nouvelle étude signée Mendix confirme la montée en puissance des solutions Low-Code au sein des départements informatiques, au point désormais de venir s’imposer face au développement traditionnel dans bien des usages y compris critiques et quel que soit le secteur d’activité.
Ce n’est pas nouveau. Porté par les besoins logiciels croissants d’entreprises de plus en plus numériques, les outils de développement low-code (principalement destinés aux développeurs en entreprise) et no-code (principalement destinés aux utilisateurs métiers) ont le vent en poupe.
Ainsi, il y a plus d’un an, le Gartner estimait qu’en 2025, 70% des applications développées par des entreprises reposeront sur des technologies low ou no-code (contre moins de 25% en 2020).
Réalisée par le cabinet de conseil Reputation Leaders pour le compte de Mendix (leader et pionnier du Low-Code, devenu filiale de Siemens en 2018 et nouvellement installé en France), la nouvelle étude « State of Low Code 2022 » trace un paysage des usages, des bénéfices perçus et défis liés à l’adoption des plateformes Low-Code.
Ces études sponsorisées par des acteurs du domaine sont toujours à prendre avec des pincettes bien sûr. Mais elles viennent compléter un puzzle d’indices qui confirment à quel point les solutions « Low-Code » et « No-Code » sont désormais perçus par les DSI comme d’importants leviers pour accélérer la transformation numérique.
À LIRE AUSSI :
L’étude révèle ainsi que « le low-code devrait supplanter la programmation traditionnelle au sein de la plupart des organisations d’ici 2024 ».
Les deux ans de crises pandémiques ont servi d’accélérateurs pour ces technologies de développement agile et rapide. 69% des responsables d’entreprise considèrent désormais les plateformes Low-Code comme des technologies essentielles.
En adoptant ces plateformes, les responsables IT visent trois objectifs prioritaires :
* gagner en agilité,
* simplifier l’adoption de diverses technologies notamment l’IA,
* sécuriser les applications dès le départ (secure by design).
À LIRE AUSSI :
Ces plateformes servent principalement à :
* la gestion des systèmes d’information (50%),
* l’ingénierie de production (43%),
* la conception des produits et au contrôle qualité.
Les rapporteurs constatent que « le Low-code est également utilisé pour renforcer la collaboration entre différentes équipes, disciplines et régions, et pour se connecter à et accéder à des fournisseurs de services et à des prestataires (64%) ».
« Le mode de fonctionnement de nos entreprises a radicalement changé ces deux dernières années. Désormais, il est absolument essentiel de mener sa transformation digitale, et d’interagir avec ses clients et employés avec des modalités et points de contact différents », estime Tim Srock, CEO de Mendix. « Parallèlement, la complexité technologique croissante et l’accélération du rythme des métiers nécessitent l’utilisation du low-code, pour veiller à ce qu’il soit techniquement possible de créer de la valeur rapidement et de façon agile.»