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Le rachat de BlackBerry suscite encore des interrogations

Par La rédaction, publié le 26 septembre 2013

Des analystes doutent que son rachat par Fairfax puisse être conclu ou sauve la firme. Le financement n’est pas bouclé et le temps joue contre BlackBerry.

BlackBerry a t-il trouvé le bon acquéreur avec le fonds Fairfax ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer, mais quelques analystes émettent des doutes sur la faisabilité et les objectifs de cette opération de rachat.

A ce jour, le fonds Fairfax n’a conclu qu’une lettre d’intention. Il se place en position de meneur d’un consortium qui s’est engagé à réunir la somme de 4,7 milliards de dollars (US) pour racheter l’entreprise, d’ici le 4 novembre.

Le fonds Fairfax, déjà principal actionnaire minoritaire de Blackberry, a prévu d’apporter sa participation de 10 % dans l’opération de rachat mais n’a pas révélé les investisseurs qui le rejoindraient pour financer le restant de la somme.

« La firme prévoit de financer le reste avec des injections de liquidités et des prêts bancaires. Cela nous apparaît irréaliste » a commenté Pierre Ferragu, analyste industriel au sein du cabinet Bernstein Research, dans le quotidien économique britannique Financial Times.

D’autres analystes contestent le principe même de l’opération et sa capacité à sortir BlackBerry de l’ornière. Selon Jan Dawson, analyste spécialiste des télécoms au sein du cabinet anglais Ovum, « le problème clé de BlackBerry, pour les deux dernières années, a été l’absence d’une stratégie à long terme ».

Son diagnostic sur l’avenir de BlackBerry est pessimiste : « Sauf à changer radicalement ou à accélérer la stratégie de BlackBerry, il est peu probable que Fairfax parvienne à redresser la société. Cela signifie qu’il est probable que ce soit le début de la fin pour l’une des marques les plus emblématiques de la technologie mobile».

Lire aussi :

– Vendu, BlackBerry pourrait arrêter de fabriquer des smartphones (publié le 24 septembre 2013)

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