Data / IA
Les DSI profitent bien de l’IA
Par La rédaction, publié le 03 janvier 2025
L’IA redéfinit le quotidien des équipes IT, leur permettant de se concentrer sur des projets stratégiques tout en gagnant en productivité. Pourtant son adoption reste plus prudente en France que partout ailleurs selon une nouvelle étude Sapio et TeamViewer.
Selon une étude “AI Oportunity Report 2024” menée par Sapio Research pour l’éditeur TeamViewer auprès de 1 400 décideurs dans le monde, les départements informatiques sont parmi les plus consommateurs d’IA.
Ils économiseraient ainsi grâce à ces outils en moyenne et par personne 16 h de travail par mois, contre 12 h en moyenne tous services confondus.
Au total, 80 % des membres de la DSI utilisent l’IA au moins une fois par semaine (plus 20 points en un an). Plus de 40 % le font au quotidien (plus 30 points en un an).
Et 72 % des professionnels interrogés (61 % en France) estiment que l’IA leur permet de se recentrer sur des tâches stratégiques de plus haut niveau.
A plus long terme et en termes stratégiques, selon 99 % des décideurs IT, l’IA apporte des avantages, en particulier en matière de productivité et d’efficacité. Pour 69 % d’entre eux, elle favorisera le plus grand bond de productivité depuis un siècle. Outre l’efficacité (citée par 33 % comme principal bénéfice), l’IA est perçue comme un levier pour améliorer la satisfaction client (24 %), obtenir de meilleures informations sur les processus (23 %), renforcer les compétences technologiques (22 %) et optimiser la qualité des produits (20 %).
Les responsables IT (ITDM), plus familiers de l’IA, y voient un atout essentiel pour l’innovation et la croissance (80 %), tandis que cette conviction est moins partagée par les OTDM (64 %), soulignant l’impact de la proximité avec l’IA sur la perception de son potentiel.
Reste que la France se singularise encore avec des statistiques en retrait, notamment versus les USA ou, plus près de nous, des Allemands.
Ainsi, les DSI français, par leur usage plus restreint de l’IA, n’économiserait que 7 heures de travail par mois là où la moyenne mondiale est de 16 heures.
« La France se distingue dans cette étude par des répondants qui ont une approche plus réservée vis-à-vis de l’intelligence artificielle, » commente Mei Dent, CPTO de Teamviewer. « Avec seulement 61 % des professionnels classant leur utilisation de l’IA comme mature, la France affiche le taux le plus bas parmi les pays étudiés, loin derrière les États-Unis, qui culminent à 80 %. De la même manière, seuls 59 % des répondants français considèrent l’IA comme le plus grand catalyseur de productivité du siècle, contre 74 % au Royaume-Uni. Cela peut en partie expliquer pourquoi seulement 61 % des organisations françaises, le taux le plus bas de l’étude, prévoient de renforcer leurs formations à l’IA dans les 6 à 12 prochains mois. »
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