Data / IA
Les salariés demandent à être formés à l’IA
Par La rédaction, publié le 02 juillet 2024
L’opinion des salariés et des candidats français sur l’intelligence artificielle (IA) est mitigée, bien que 40 % pensent qu’elle impactera positivement leur emploi, avec une demande croissante de formation en IA, particulièrement chez les jeunes actifs et les cadres.
Face à l’engouement autour de l’intelligence artificielle, l’opinion des salariés et des candidats français reste mitigée. Cependant, et selon une enquête du cabinet de recrutement Robert Half réalisée en avril auprès d’un panel de mille répondants, 40 % pensent qu’elle impactera positivement leur emploi.
Sans surprise, l’optimisme décroît avec l’âge. Si 52 % des 18-34 ans accueillent favorablement l’arrivée de l’IA, la proportion tombe à 37 % pour la tranche des 35-44 ans et dégringole à 18 % au-delà.
En revanche, les salariés français se retrouvent, quel que soit leur âge, pour demander à être mis à niveau. 32 % des 45-65 ans, 29 % des 35-44 ans et 28 % des 18-34 ans citent spontanément l’IA dans leurs souhaits de formation au cours des douze prochains mois.
Les jeunes actifs sont plus précis dans leur demande évoquant des cursus ciblés en data analyse et en prompt engineering.
Les salariés seniors expriment, eux, le besoin de rester « à la page » et de mieux comprendre les ressorts et les enjeux génériques de l’IA.
À noter que 20 % des sondés citent une formation à l’éthique de type « ethics officer ».
Ces résultats sont corroborés par une autre étude, publiée par l’Apec et portant sur la seule population des cadres. 53 % des sondés souhaitent bénéficier d’une formation sur l’IA appliquée à leur métier. Et de la formation à la pratique, il n’y a qu’un pas qui se franchit de plus en plus rapidement. En mai, 26 % des cadres déclaraient que l’utilisation des outils IA est acceptée et encouragée dans leur entreprise, contre 18 % en novembre.
« Les entreprises ont intérêt à initier ce travail d’acculturation. Pour nombre d’entre elles, la question de l’intégration de l’IA reste en grande partie abstraite et elles auront besoin de profils bien au fait des enjeux pour initier des projets à portée stratégique », conclut ainsi Quentin de Beaufort, Directeur des recrutements IT et Digital chez Robert Half.
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