Cloud

Microsoft transforme le cloud privé en usine de services

Par La rédaction, publié le 18 avril 2012

[MMS2012] Le dernier System Center 2012 se démarque de son concurrent vSphere dans le sens où il administre les machines virtuelles selon les applications.

Ajuster les performances de sa salle informatique selon les besoins des applications métier et non plus en bidouillant des paramètres techniques… telle est la promesse de System Center 2012 (SC2012), le logiciel d’administration des centres de données que Microsoft vient de lancer à l’occasion de son salon annuel MMS à Las Vegas. Tout comme son concurrent vSphere de VMware, System Center sert à déployer, surveiller, contrôler des machines virtuelles sur l’ensemble des ressources informatiques, transformant de fait le centre de données en cloud privé Iaas (Infrastructure as a Service).

Se démarquer de VMware

« Mais alors que VMware ne cesse de dissocier l’administration des infrastructures de celle des applications, Microsoft milite désormais pour que les opérations entre les applications, les ressources fonctionnelles et l’infrastructure soient intimement liées », commente l’analyste Mary Turner, du cabinet IDC. Pour elle, cette nouvelle approche dans System Center 2012 va permettre à Microsoft de ne plus être un suiveur du leader VMware, mais bien une alternative technologique.

« Nous avons simplifié la configuration du cloud privé au point qu’il suffit de trente secondes pour définir tous les serveurs applicatifs, leur stockage et leurs connexions réseau. Dès lors, les directions informatiques peuvent se concentrer sur des règles d’utilisation et offrir à leurs utilisateurs des services métier et non plus des machines virtuelles », explique Brad Anderson, le vice-président en charge de la division Management & Security chez Microsoft.

En attendant le cloud hybride

Reste que l’offre n’est pas encore complète. Il manque ainsi à System Center 2012 la capacité de basculer automatiquement les surplus de charges de travail vers Azure, le cloud public de Microsoft. C’est ce qu’on appelle un cloud hybride. En cause, Azure, qui ne sait toujours pas exécuter de machines virtuelles, ni même de bulles applicatives virtuelles (plate-forme App-V), sortes de containeurs qui regroupent les applications et leurs besoins système.

Microsoft répond que l’opération est possible vers le cloud public d’un hébergeur dont l’infrastructure est également contrôlée par System Center 2012. Ce qui devrait être le cas chez SFR, par exemple.

System Center 2012 est immédiatement disponible. Microsoft a publié une vidéo de présentation de l’approche services du produit.

Dans l'actualité

Verified by MonsterInsights