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Nicolas Sarkzoy tend la main à la jeunesse indienne

Par La rédaction, publié le 06 décembre 2010

En visite officielle à Bangalore, le président de la République a annoncé vouloir tripler le nombre d’étudiants indiens en France d’ici à 2012. Capgemini fait partie de la délégation des chefs d’entreprise.

Tout un symbole. Pour sa visite officielle en Inde, d’une durée exceptionnelle de quatre jours, Nicolas Sarkozy a démarré par Bangalore. Il y est venu « saluer l’exceptionnelle réussite de Bangalore », « une ville-monde », mais aussi « tendre la main à la jeunesse de l’Inde » et rendre hommage à la qualité de ses scientifiques.

Et, en signe de bienvenue, le président souhaite, d’ici à 2012, tripler le nombre d’étudiants indiens en France par rapport à 2007. « Nos universités, nos grandes écoles et notre recherche vous sont ouvertes », leur a-t-il dit. Selon le journal Les Echos, EADS et la SSII indienne Infosys projetteraient notamment de développer l’échange d’étudiants.

Capgemini et ses 30 000 employés indiens

Parmi la délégation des chefs d’entreprise qui accompagne le président, on trouve Telemedia, spécialiste de la voix sur IP, et surtout Capgemini, la plus indienne des sociétés françaises. Implantée depuis 1997, la SSII compterait près de 30 000 employés, répartis entre Bangalore, Delhi, Mumbai et Hyderabad.

Outre les ressources offshore du sous-continent, Capgemini vise aussi le marché IT local, en croissance annuelle de 18 %. Pour attirer les meilleurs profils, la société aurait déboursé, d’après le JDD, 1 million d’euros dans une campagne de communication, qui démarre ce mois-ci.

Ce lundi, Nicolas Sarkozy devrait s’entretenir avec le Conseil présidentiel franco-indien des entreprises, organisation regroupant les PDG des deux pays et coprésidée par des dirigeants d’Infosys et de Lafarge.

Ce voyage officiel intervient moins d’un mois après celui de Barack Obama. A cette occasion, le chef d’Etat américain avait tenté d’arrondir les angles après son discours anti-offshore, dans lequel il envisageait de réserver les réductions d’impôts aux entreprises qui créent des emplois sur le sol américain.

Premier ministre indien, Manmohan Singh a profité de cette visite pour lui rétorquer que l’Inde ne volait pas les emplois américains et que l’offshore participait, au contraire, à la productivité de l’industrie américaine.

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