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Oracle OpenWorld 2011 : Enterprise Manager passe à la dimension cloud
Par La rédaction, publié le 03 octobre 2011
L’outil de gestion d’infrastructure d’Oracle bénéficie d’une mise à jour majeure. Comme son nom l’indique, sa version 12c est fortement marquée par le sceau du cloud computing.
Fruit de quatre millions d’heures de travail, selon Richard Sarwal, responsable du développement produit chez Oracle, la version 12c d’Oracle Enterprise Manager se veut la plus grosse évolution de la solution de gestion d’infrastructure de l’éditeur depuis trois ans. L’ambition de ce dernier est de proposer une console unique pour gérer toute l’infrastructure informatique de l’entreprise, depuis ses équipements réseaux, serveurs (dont les appliances Oracle Exadata ou Exalogic qui sont fidèlement reproduites dans l’interface et dont on peut en gérer le moindre composant) jusqu’au processus métier d’une application composite telle qu’Oracle Fusion. Et ce, en passant par le middleware et, Oracle oblige, par la base de données.
Une architecture Cloud où les composants Oracle sont omniprésents
Le volet virtualisation, qui donne la teinte cloud à cette version 12c, n’a pas été oublié, loin de là : la planification, puis le provisioning d’environnements virtuel pour Oracle VM version 3.0, sont totalement supportés par la plate-forme Enterprise Manager, de même qu’Oracle Assembly Manager pour la constitution de configurations virtuelles complètes à partir de packages préalablement fournis. La plate-forme est ainsi capable de faire monter en charge de manière automatisée une application, en lui attribuant d’avantage d’instances virtuelles pour faire face à un pic de charge puis, l’activité baissant, d’effectuer un scale down afin de libérer des ressources.
La solution gère le volet comptabilisation des unités d’œuvre pour une facturation aux métiers des services effectivement consommés (par exemple les CPU et quantités de mémoire mobilisés pour un traitement). C’est la fonction charge back. « Enterprise Manager 12c est un outil de management holistique. Il prend en charge absolument toutes les couches du système informatique, sans en négliger aucune », résume Richard Sarwal.
On l’a compris, Enterprise Manager 12c est particulièrement pertinent pour gérer à la fois les équipements et les logiciels Oracle. L’éditeur fournit tous les composants nécessaires pour ses propres solutions. Néanmoins Oracle doit tenir sa plate-forme de management ouverte pour y intégrer les divers éléments du système d’information et nombreux sont les partenaires Oracle à développer et maintenir des plug in pour Enterprise Manager. Un bémol toutefois, la 12c marque une rupture dans leur compatibilité ; les plug in existants doivent être adaptés à cette nouvelle version pour pouvoir fonctionner avec elle.
