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Orange, à nouveau pris pour cible par des cyber-pirates

Par La rédaction, publié le 07 mai 2014

Dans un communiqué, disponible sur le site du groupe, Orange informe ses clients d’une cyber-attaque ayant entrainé « la copie d’un nombre limité de données personnelles ». En fait, 1,3 millions de personnes sont concernées.

Cette intrusion, qui remonte au 18 avril dernier, aurait permis à des pirates informatiques de dérober les noms et prénoms des utilisateurs mais aussi leur adresse mail, numéro de mobile, de téléphone fixe et leur date de naissance. Des informations précieuses qui pourraient servir à mettre en place des tentatives d’hameçonnage (« phishing »), une pratique désormais très répandue sur la toile.

L’histoire se répète

Si le premier opérateur français rassure en expliquant que « les actions nécessaires ont été mises en œuvre pour corriger les dysfonctionnements techniques », le doute est encore de mise. En effet, le 2 février dernier, Orange avait été victime d’une attaque similaire, durant laquelle les données personnelles de 800000 clients avaient été dérobées. Stéphane Richard, le PDG du groupe, avait pourtant signé, en 2013, une charte garantissant la protection des données personnelles. Orange voulait alors se positionner comme « opérateur de confiance ». Lundi dernier, des mails ont été envoyés aux clients concernés par la seconde intrusion. Le message reçu contenait un lien permettant de se faire rappeler dans les 48 heures par l’assistance d’Orange pour répondre aux éventuelles questions des clients et prospects.

Les opérateurs ne sont pas les plus touchés

D’après une récente étude réalisée par Kaspersky, la France se situe en troisième position des pays les plus touchés par des attaques de type « phishing ». Mais selon cette même étude, les opérateurs de télécommunications ne constituent pas la première cible de ces attaques. Les réseaux sociaux, les sites financiers et les services de courrier électronique figurent respectivement en tête de liste. Les opérateurs télécoms ne représentent que 7,5 % des victimes de cyber-attaques de type « hameçonnage ».

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