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SAP France toujours plus indirect
Par Pierre Landry, publié le 14 février 2014
A l’occasion du SAP Partners Summit du 13 février, la filiale française de l’éditeur d’ERP a réuni son écosystème pour faire le point sur l’année écoulée et présenter les objectifs pour 2014.
Directeur Ecosystem & Channel pour la France, Fady Sfeir a rappelé la performance de ses partenaires VAR et intégrateurs : « Le business indirect a crû en volume de 21% en 2013 par rapport à 2012. Proche de 10% il y a 4 ou 5 ans, la part de l’indirect est désormais de 23% en France. Nous ambitionnons de la porter à 33% d’ici 2015. »
Un des moyens d’y arriver est de laisser encore plus de champ libre à ses partenaires. Ce que fait SAP France : autant les clients PME devront être servis quasiment totalement par les VAR, autant SAP ouvre un peu plus son carnet aux grands intégrateurs.
Ceux-ci pourront désormais s’attaquer aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1,3 Md€ de chiffre d’affaires. Une limite relevée par rapport à 2012 (300 M€) et 2013 (500 M€).
Selon Fady Sfeir, cela représente un potentiel d’environ 500 entreprises en France. Bien sûr, parmi la centaine de partenaires de l’éditeur, seul le haut du panier (une vingtaine) pourra y prétendre.
Les autres seront encouragés à vendre notamment les services cloud de SAP
(Successfactors, Cloud for customers ou encore Business Bydesign), comme à développer des offres verticales sur la base de ces services. Feront aussi partis des produits poussés cette année, l’offre d’e-commerce Hybris, Hana et les applications de mobilité.
Pour supporter son écosystème, SAP France s’appuie sur une équipe de 80 personnes chargées de l’animation, de la formation et de la certification. L’emménagement de l’éditeur dans ses nouveaux locaux à Levallois-Perret sera d’ailleurs l’occasion de dédier un ou deux étages, selon la demande, à des « executive suites » réservées aux partenaires. En attendant, ceux-ci peuvent déjà afficher leurs offres sur le site de l’éditeur, pour peu que leur expertise soit validée et qu’ils puissent justifier de références clients réussies.
Selon Fady Sfeir, SAP France est la deuxième filiale principale derrière l’Allemagne en termes de ventes indirectes. Certes loin derrière les pays émergents, dans lesquels c’est le modèle naturel.
