Pour son SAP TechEd 2022, l'éditeur a lancé une nouvelle plateforme unifiée de développement Low Code / No Code dénommée SAP BUILD

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SAP mise sur le low-code

Par La rédaction, publié le 16 novembre 2022

L’éditeur allemand lance la plateforme SAP Build destinée à développer de nouvelles applications ou enrichir celles existantes sans avoir à coder. Parallèlement, et de façon quelque peu surprenante, la formation de deux millions de développeurs en partenariat avec Coursera est prévue pour 2025.

Dans le cadre de son évènement SAP TechEd et l’annonce de nouveautés comme, entre autres, un accès web natif pour les applications de gestion, l’éditeur a mis l’accent sur le low-code et la formation de développeurs.

La nouvelle plateforme SAP Build est censée accélérer l’innovation grâce à l’intervention directe des métiers sur les modules de l’ERP en place. Sans surprise, l’éditeur d’outre-Rhin met aussi en avant les gains de productivité promis par une telle solution de développement low-code.

Techniquement, SAP Build repose sur “SAP Business Technology Platform” et réunit en une solution trois offres « low-code / no_code » mises en avant ces dernières années par l’éditeur : AppGyver (la solution visuelle No-Code introduite l’an dernier), Work Zone (l’espace de création collaborative), et SAP Process Automation (l’outil RPA de SAP).

La nouvelle plateforme unifiée donne aux utilisateurs un accès sécurisé et contrôlé aux processus en production et aux données. L’éditeur assure qu’un minimum d’expertise technique suffit pour enrichir et même créer des applications d’entreprise ou automatiser des processus par simple drag and drop sans avoir à passer par des outils tiers ou avoir recours à la DSI.

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Du Low-Code / No-Code en appui sur du Process Mining

Les utilisateurs métiers pourront intégrer plusieurs systèmes, étendre l’existant ou créer des applicatifs de surveillance et d’analyse. SAP promet également que ces applications apporteront le maximum de bénéfices en termes d’automatisation, ce, parce que Build apporte à l’utilisateur un éclairage particulièrement puissant sur les processus en place. Une potentialité liée à l’intégration de Signavio dans la solution. Signavio était un autre éditeur allemand spécialisé dans le « process mining » et racheté en 2021. Pour rappel, cette approche repose sur l’identification, l’analyse et l’optimisation des processus en place dans les organisations à partir de l’existant.

SAP Build embarque également plus de 275 000 exemples de processus provenant de 4 000 clients, ainsi que 1 300 workflows et automatisations liés à autant de cas d’usage. Le but est là aussi de faciliter l’exploitation de la technologie en permettant aux Citizen Developers métiers de partir d’un exemple précréé et de simplement le personnaliser à ses besoins. 

Enfin, le nouveau programme SAP Builders vise à aider les utilisateurs à se former et à entrer en contact avec leurs pairs à travers des sessions de formation et des forums de partage des meilleures pratiques.

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2 millions de développeurs en 2025

2 millions… C’est le nombre de développeurs que SAP s’engage à former au niveau mondial. Une initiative qui rappelle un peu celle d’Amazon (qui veut former 29 millions de personnes au cloud avec son programme Future Engineer notamment) ou celle de Microsoft lancée en 2020 (pour former 25 millions de développeurs).

Pour atteindre son objectif, SAP devrait tripler ses offres de formations gratuites sur le site SAP Learning en s’associant à la plateforme d’apprentissage Coursera. À ce jour, l’offre est ouverte à tous sans condition de diplôme ou d’expérience professionnelle et un certificat professionnel de premier niveau sur Coursera sera délivré.

Moins paradoxales qu’elles le paraissent, ces deux annonces visent d’abord à rassurer les clients – dont relativement peu sont à ce jour passés sur la version S/4Hana malgré le forcing de l’éditeur – sur la disponibilité de ressources s’ils se décidaient à passer le pas. Car Build cible principalement et directement les métiers et leurs futurs Citizen Devs formés par SAP, « pour permettre aux entreprises de suivre la mouvance actuelle du low-code et pour faciliter l’innovation », comprendre « apporter de la valeur ». Pas sûr que cela suffise à convaincre les récalcitrants à la migration S/4Hana.

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