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Siveo administre les environnements virtuels hétérogènes
Par La rédaction, publié le 06 juillet 2011
Cette start up propose une plate-forme logicielle pour la création et l’administration d’environnements virtuels mixtes, en version cloud public ou privé.
La virtualisation a considérablement simplifié la création de serveurs, en théorie du moins. Car dans la pratique, les services informatiques sont confrontés à une multiplication parfois vertigineuse des machines virtuelles. Ce qui pose le problème de leur répartition sur l’infrastructure matérielle et de leur administration, surtout si elles s’appuient sur des hyperviseurs différents. « Il n’existe pas vraiment de vision unifiée des environnements virtuels, alors que les hyperviseurs se spécialisent de plus en plus : VMware pour les serveurs d’applications, HyperV pour Windows… », explique Guillaume Lassarre, directeur général de Siveo.
Fort de ce constat, il a créé en 2008, avec quatre autres associés, la société Siveo. Le résultat de leur collaboration est un logiciel de mise en service et d’administration d’environnements virtuels hétérogènes. Dénommé e-VPlanet, il est disponible sous deux moutures. La version cloud public est un service en ligne qui permet de créer des machines virtuelles sur une infrastructure matérielle externe et mutualisée. Il accèpte plusieurs hyperviseurs, la mise en cluster, la sauvegarde… et donne également accès à toute une batterie d’indicateurs pour la supervision : stockage, mémoire, utilisation processeur, etc.
Les mêmes fonctionnalités se retrouvent dans la version cloud privée, disponible sous la forme d’un logiciel sous licence. Principale différence, les machines virtuelles sont hébergées par l’infrastructure matérielle de l’entreprise. A chaque nouvelle création, le logiciel scanne cette dernière et propose à l’administrateur le meilleur hôte possible, afin de gagner du temps. Pour cela, Siveo a mis au point un algorithme qui sélectionne la destination en fonction d’un certain nombre de critères techniques et de règles d’optimisation. Ainsi, à configuration identique, le logiciel essaye d’abord de remplir unemachine avant d’en charger une autre car une répartition homogène réduit les possibilités d’allocation, notamment pour les charges importantes.
Pour les deux versions d’e-VPlanet, le paiement se fait à l’usage. Une machine virtuelle sur cloud public coûte entre 100 et 700 euros par mois, en fonction de la performance souhaitée. La version cloud privée est facturée selon le nombre de machines virtuelles gérées (2 100 euros par mois pour 75 machines, par exemple).