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Syntec et EY font le bilan de l’édition logicielle en 2013

Par La rédaction, publié le 09 octobre 2014

Le palmarès des 250 premières entreprises françaises du logiciel, réalisé par Syntec et EY, est désormais connu. Le marché affiche, pour 2013, un CA de près de 9 Md€, soit une croissance de 6 % par rapport à l’année précédente, mais encore inférieure au niveau des années 2011-2012.

D’un point de vue général, le secteur est porté par une bonne dynamique. Le nombre de recrutements comptabilisés entre 2012 et 2013 en est la preuve : 10 000 emplois ont pu être créés sur cette période et pour, l’année à venir, 75 % des entreprises déclarent avoir l’intention de recruter. Toutefois, 12 % des éditeurs interrogés envisagent de réduire leurs effectifs, la conjoncture économique actuelle étant la première cause citée.

Une part notable d’investissement en R&D

L’innovation est, elle, au cœur de la stratégie des éditeurs. Ainsi, l’étude indique que 15 % du chiffre d’affaires des entreprises est consacré à la recherche et au développement.

Pour les petites structures, cette part est encore plus importante (20 %), signe de leur vitalité selon Bruno Vanryb, président du collège éditeurs Syntec Numérique.

En outre, les équipes de R&D se trouvent majoritairement implantées en France (près de 75 % du panel). Chez les éditeurs de moins de 250 personnes, ce sont même 90 % des effectifs R&D qui sont situés en France.

Le crédit impôt recherche (CIR) est, lui, utilisé par 79 % entreprises de création de logiciels.

Recours à la BPI

L’autofinancement, au travers la Banque publique d’investissement, est aussi une option très prisée des jeunes entreprises comme des grandes pour leur développement. 49 % des éditeurs et créateurs de logiciels indiquent l’avoir sollicité. C’est ce qu’avait fait en 2012 Alcatel-Lucent. Aujourd’hui, cette société se hisse à la première position du classement des éditeurs dits “horizontaux”, c’est-à-dire qui proposent une offre générale à tous les secteurs d’activité.

Pour les éditeurs “sectoriels”, on note que Dassault Systèmes occupe la première place. Quant aux éditeurs de jeux, c’est la société Ubisoft qui détient le chiffre d’affaires le plus important.

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